Qui dit Cannes, dit Croisette. Enfin ça c’est pour ceux qui ne connaissent pas vraiment Cannes, ceux qui en ont l’image cristallisée sur le papier glacé des magazines people. C’est un autre Cannes que je vous propose de découvrir, celui de la douceur de vivre de la Provence, du marché de Forville, du petit café aux terrasses du Suquet, de l’apéro sur la Place de l’Étang en disputant une partie de pétanque avec les locaux au verbe haut et surtout celui de séjourner dans une adresse pas comme les autres : la Villa Garbo, une splendide demeure patricienne du 19ème qui vous accueille « comme à la maison ».
Jugez plutôt :
Un ancien hôtel particulier reconverti en hôtel boutique, mais qui associe modernité, luxe et touches de classicisme.
Un havre de paix, à quelques pas de la croisette, mais avec vue sur le jardin bordé de palmiers.
Le luxe d’un hôtel 4 étoiles, le service sans faute 24h/24h ad hoc, mais l’indépendance d’un appartement chic…
Voici le pari réussi de ce concept cannois.
Le décor est planté, reste à découvrir le charme des lieux. Et la découverte est à la hauteur de la réputation de Cannes, la Villa Garbo remporte la palme.
Si cet hôtel particulier a été entièrement rénové, bénéficiant de tout le confort et la technologie d’une maison moderne, il n’en a pas moins conservé ses charmes d’antan. Cheminée de marbre, grands canapés gris qui invitent à la détente, fauteuils bergères, candélabres… la réception donne le ton. Ici on se sent reçu par nos hôtes et non client lambda. Car Christine et Guy Welter, les propriétaires du lieu, privilégient la convivialité et la personnalisation du service aux paillettes surfaites de la Croisette. Serait-ce la bouteille de rosé offerte en bienvenue qui me ferait dire ça ? Pas seulement, j’aime tout particulièrement la conception des lieux, intimiste, mais qui sait recevoir les familles. Chose assez rare à Cannes pour mériter d’être mentionnée.
Intimiste donc, dans le nombre d’appartements et de suites : 11 au total. Tous différents, ils jouent sur les matières et les tons, privilégiant la noblesse du mobilier « Mis en demeure », le chic des tissus « Pierre Frey » et la modernité des équipements High Tech « Bose ». Mais pas dans les dimensions, car en lieu et place de chambre, la Villa Garbo vous propose un appartement Deluxe, soit 40 à 50 mètres rien que pour vous. Avec sa chambre indépendante et son salon confort et esthétique, on apprécie l’ambiance home sweet home, version verychic. Un home sweet home, où l’on peut venir en famille. Car l’hôtel a eu la délicatesse de les recevoir gratuitement – jusqu’à deux enfants de moins de 12 ans ou un enfant de moins de 16 ans.
Et qui dit appartement, dit indépendance, vous trouverez donc une cuisine accessoirisée avec la plus grande attention : porcelaine de Sarreguemines, machine à café Nespresso, sélection de thés Mariages et Frère… Le matin, c’est ici - ou au salon de la Villa - que l’on prend son petit-déjeuner, un petit-déjeuner home made s’il vous plait, comme à la maison, le service en plus. Viennoiseries, pain croustillant, confitures… un délicieux préambule qui augure une belle journée.
Situé à quelques de la Croisette, l’hôtel est idéalement placé pour flâner dans Cannes, à pied. Shopping ou bronzette, tout est à proximité. Pendant que ma petite famille file vers la plage privée de l’hôtel, je m’autorise une petite session chauffage de carte bleue dans la trépidante rue d’Antibes – à quelques pas -, avant de les rejoindre sur les transats. Au programme, baignade, farniente et détente. C’est le teint halé, le corps salé, que nous regagnons en fin de journée l’hôtel, pour une soirée qui s’annonce aussi belle. Je ne peux résister à l’appel du hammam et m’offre même les services d’une masseuse.
Nous voici prêts pour une soirée cannoise, qui commence bien évidemment à la Villa Garbo, puisqu’ici, tous les soirs, c’est Open Bar de 18h à 20h, avec apéritif offert par l’hôtel. Pour moi ce sera une Vodka-Martini, au shaker pas à la cuillère, un must drink dans la ville du cinéma qui sent bon la dolce vita. La Dolce Vita cannoise, comme je l’aime, en famille, à l’ombre des palmiers de la Villa Garbo, bien sûr !